Vrai vrai Seigneur, c’est difficile ce que tu nous demandes parfois,
Où est ce que nous allons laisser nos égos?
Quand est ce que nous n’allons plus laisser notre chair nous contrôler?
Comment faire taire la voix de la suffisance et de la supériorité dans nos vies?
Où allons nous nous mettre quand quelqu’un sera entrain de nous parler de nos réalités? De qui nous sommes réellement et nous n’osons pas à accepter? De nos petits caractères et habitudes qui nous collent à la peau et nous rendent esclaves?
Ce n’est pas facile du tout, père, d’écouter les autres nous parler de nos défauts.
Nous voulons toujours paraître, nous voulons toujours que le monde nous trouver uniques et supportables, nous craignons d’être découverts et exposés, chacun préfèrent bien se ranger dans sa coquille et développer son mutisme.
Et tout ça, c’est ce que ceux qui refusent de grandir aiment, ce sont des flatteries que les enfants recherchent, ils ne sont pas soucieux de l’avenir, ils veulent vivre et demeurer dans la naïveté.
A ceux ci, Dieu nous charge de vous dire que vous risquez d’être déçus pendant que vous entamez les escaliers, vous risquez vous fouler le pied en pleine croissance et être disqualifiés seulement parce que nous n’avez pas tenu compte des instructions données pour prendre le prochain virage et entrer à la prochaine porte.
Par nature, nous sommes comme nous sommes, pas parfaits, pas complèts mais tant que nous ne nous laissons pas mouler et former par Dieu, AÏE AÏE AÏE.
C’est normal de faire les erreurs, et tant que le Seigneur n’a pas encore retirer le superflu en nous, tant que le trop plein est plein, tant que le Père n’intervient pas, ne nous brise pas, nous n’accederons pas à la maturité et à la grandeur, nous n’avancerons pas en eaux profondes.
Le roi David, même comme la royauté lui avait été promise a beaucoup dérangé pendant son règne.
Il s’est cru tout permis à un moment donné, il pensait que le fait d’être aimé du Seigneur lui donnait le droit de tuer et de prendre la chérie de Urie.
Ça n’a pas donc été du goût de l’Eternel qui s’est dépêché de réagir.
Nous sommes toujours prêts et contents quand nous voulons faire des reproches, tant que ça ne nous concerne pas, nous sommes très motivés et c’est ce que David a fait quand le prophète Nathan lui racontait sa propre histoire.
Le roi était reproché pour une faute qu’il avait commise, il a méprisé la parole de l’Eternel.
Ce qui est intéressant, c’est l’attitude du roi face à la réprimande du ciel, il s’est fondu en excuse devant le Seigneur, il a confessé, malheureusement la sentence du Seigneur avait frappé.
Bien qu’étant roi, il a compris que même si la femme d’autrui est sucrée, c’est pas touche.
Les reproches nous aident parfois à grandir,
Marie et Marthe sont deux soeurs qui ont eu la grâce d’avoir Jésus dans leur maison et en plus, c’était l’ami de leur frère.
Marie qui avait su cerner que Jésus était tout puissant était assise à ses pieds pour écouter et se remplir de la parole quand Marthe comme nous, s’embrouillait à chercher comment recevoir Jésus, comment le servir et lui donner à manger…jusqu’à se fâcher de Marie, qui fait la paresse en allant s’assoir.
Marthe se plaint au Seigneur de ce que Marie ne se met pas au pas pour son service mais Jésus, de par sa douceur et son affection invite la jeune femme à venir les rejoindre, pour se ressourcer et lui fait la remarque de prendre les choses inutiles au sérieux, de ne pas savoir le bon timing…
Ne soyons pas comme le peuple d’Israël qui ne savait pas obéir, qui était toujours dans les murmures et les critiques, qui faisait tout de travers sans jamais être reconnaissant de ce que Dieu les avait sorti de l’Égypte.
Parfois, il est important de prendre les taureaux par les cornes, nous avons tendance à éviter de parler par crainte de fâcher, mais il faut passer par là pour redresser la patte et mettre une situation sur les rails.
Pour ça, Yaweh nous envoie tranquillement lire
Proverbes, 13:18 – La pauvreté et la honte sont le partage de celui qui rejette la correction, Mais celui qui a égard à la réprimande est honoré.
Be mindful of reproaches.
*La pauvreté* c’est le manque, c’est une faiblesse, c’est occupé une position inférieure…
*La honte*, c’est l’humiliation, c’est ce qui n’est pas beau à voir, c’est une dévalorisation…
Si nous n’apprenons pas écouter et à nous remettre en question parfois, ne soyons pas étonnés que les autres aillent de l’avant et que nous soyons dans la stagnation alors que lorsque nous tenons compte de la critique, nous nous améliorons, lorsque les enseignements sont bien reçus, nous nous équipons pour la prochaine étape, pour marcher dans les lieux élevés et voir la gloire de Dieu se manifester dans nos vies.
Donc asseyons nous confortablement dans nos chaises et énumerons les faits qui nous sont reprochés pour savourer la gloire de Dieu.
Bonjour à nous
Bonne journée
Onde D.