Ce matin, nous allons parler d’un épisode sombre de la Bible mais qui nous concerne tous.
L’histoire nous parle de la Dina, la fille de Jacob et de Léa, sortit pour faire connaissance avec les filles du pays.
Remarquée par Sichem, il l’enleva et coucha avec elle en lui faisant violence.
Sauf que ce garçon s’attacha à Dina, tomba amoureux et toucha le cœur de la jeune fille par ses paroles.
Accompagné par son père, le prince de la cité se rend chez Jacob et ses fils pour demander la main de leur enfant Dina.
Nous devons remarquer que Sichem est imbu de sa personne, il ne prend pas le temps de s’humilier même pour se faire pardonner, il ne se sent pas coupable de son action infâme.
Il ne réalise pas que c’est un déshonneur, une chose inadmissible.
Sichem sait qu’il est le fils d’une autorité, tout lui est permis, il pense que le fait de donner tout le matériel de la terre résoud ce problème.
C’est plutôt son père qui est dans une posture de désolation, de supplication.
Pour lui, épouser Dina est une récompense, une réparation.
Et dans son schéma, il est aveuglé, il n’arrive même pas à déterminer la fureur de ces hommes.
Dans la ruse des enfants de Jacob, ils ont proposé la circoncision voulant en profiter pour se venger .
Voilà comment les enfants de Juda ont profité de l’état de faiblesse d’un peuple pour le massacrer.
Est ce que les frères de Dina étaient obligés de se comporter comme ça?
Est ce que le pardon n’était pas possible étant donné que leur sœur était déjà dans un foyer?
Nous ne disons pas que ce que Sichem a fait est acceptable, nous disons juste qu’un consensus était possible, la paix pouvait être négociée puisque Sichem était prêt à tout pour se faire accepter.
Et c’est ce qui nous concerne ce matin.
La maîtrise de soi
Nous n’arrivons pas à avoir de la contenance, nous voulons toujours exprimer notre mécontentement n’importe comment, nous pensons que céder aux désirs de la chair est notre meilleure option.
Voici le conseil de Dieu pour nous ce jour:
Proverbes, 16:32 – Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu`un héros, Et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes.
Fast and pray for self control.
Notre défaut le plus courant, c’est la colère.
La maîtrise de soi, c’est la patience.
C’est faire preuve de sagesse et de force à supporter l’insupportable sans représailles.
La colère attire le péché, c’est le péché.
Un héros, un courageux, un modèle ou même un génie n’a aucune valeur s’il ne sait pas garder son self control, s’il ne sait pas se dominer, se contrôler.
C’est le calme et savoir garder son sang froid qui donne la force, qui nous place au dessus et nous ouvre les portes inattendues.
Alors, tranquilisons nous, assagissons nous, détendons nous,
Modérons nous,
Et nous éviterons des combats inutiles qui ne sont pas forcément les nôtres.
Bonjour à tous
Bonne journée
Onde D.