La violence est le fruit d’un mauvais arbre.
Elle nous dépouille, elle nous vide, elle nous détruit, elle nous fait stagner, elle nous éloigne de notre prochain.
La violence est dans un regard, dans une attitude, dans les mots.
Le sang ne coule pas mais le cœur est brisé, triste, déchiré, amère.
La violence laisse des séquelles et garde des personnes en captivité et dans les regrets.
La violence laisse place aux incompréhensions, dilue l’authentique fraternité entre frères.
Amnon, demi frère de Tamar, n’est pas un étranger, mais un proche, un membre de la famille.
Il a planifié une stratégie, il a élaboré un plan pour souiller sa sœur, pour voler son innocence, son insouciance.
Amnon va déposer l’opprobre sur sa sœur qui dans leur contexte sera rejetée, accusée, humiliée.
Amnon lui a volé son rêve, sa dignité, son orgueil.
Il laisse dans la vie de cette fille une marque qui s’accroche à elle à jamais.
Amnon lui prend sa vie, elle est comme morte.
David, leur père est très irrité mais de quoi ? De colère ou de honte ?
David ne fait rien, il ne dit rien, il ne se positionne pas plus que ça.
Qu’aurait il fait puisqu’il n’est pas un exemple, il a utilisé la force, la guerre, l’assassinat pour laver son nom et prendre la femme de Urie.
David n’est pas un père, il est peut être un guerrier, il est un leader mais il n’est pas un père de famille.
Il ne sait pas éduquer ses enfants, il n’a pas d’autorité sans sa maison, il est plus préoccupé par les choses du royaume d’Israël que par sa famille et le désordre, la violence, la haine sont entrés dans sa maison.
David n’a pas défendu sa propre fille, il a fait preuve de lâcheté.
Absolom, frère de Tamar intime Tamar de se taire et de garder ça pour elle.
Une souffrance morale, physique au prix d’une bonne réputation.
Tamar est seule, elle n’est pas écoutée, elle n’est pas encouragée, consolée.
Au delà de l’acte de Amnon, nous avons un personnage qu’on ne cite pas mais il a été le moteur, l’ami de Amnon, Yonadav.
C’est même lui le fournisseur du scénario du viol, c’est lui le pervers.
Voilà pourquoi lorsque la parole de Dieu nous recommande une chose, nous devons la prendre avec détermination.
Proverbes, 22:24 – Ne fréquente pas l`homme colère, Ne va pas avec l`homme violent,
Avoid violent people.
C’est un avertissement, c’est un interdit.
N’entrons pas en relation avec des personnes qui sont à fleur de peau, susceptibles.
Ne nous associons pas à elles.
L’Homme violent n’est pas conseillé par le Seigneur, il va nous entraîner dans les saletés et exposer notre nudité.
C’est ce que nous devons faire, nous séparer de certaines personnes pour avoir accès au trône.
Ehhh oui
Passage obligatoire pour toi et pour moi.
Bonjour peuple de Dieu
Bonne journée
Onde D.